top of page
  • Photo du rédacteurInfinite Resources

Hilena et Palma Eco Beachwear, de la mode circulaire avec un impact positif pour la planète !


C'est l'histoire de deux entrepreneuses chiliennes Francisca et Pia, qui créent des paréos en coton et qui décident de pivoter le jour où elles découvrent la possibilité de fabriquer leurs paréos à partir de chutes de coton !


Lors d'un voyage au Mexique, Francisca découvre un atelier de tissage qui utilise des chutes de coton pour les transformer en fil et ensuite les tisser en vêtements. Pour elle, c'est évident elle doit pivoter le business model de son entreprise actuelle pour n'utiliser plus que des chutes de coton !


Quand on sait qu'il faut en moyenne 11 000 litres d'eau pour fabriquer un kilo de coton, utiliser les chutes de coton qui représentent dans tous les ateliers de tissage un quantité édifiante de déchets, c'était pour Francisca et Pia une évidence les utiliser comme matière première !


Lancement d'Hilena


C'est ainsi que Francisca lance avec Pia, son associée, leur première marque de textile en coton upcyclé: Hilena. Elles choisissent de réaliser le même produit qu'avant : un paréo mais avec des chutes de coton.



Serviette Hilana


Leur première difficulté est alors de trouver une usine en Amérique du Sud qui tisse aussi bien qu'en Turquie, où étaient produits les paréos en coton classique. Mais malheureusement, la qualité n'est pas à la hauteur. Les entrepreneuses décident donc de continuer de produire là-bas. Mais là, une nouvelle barrière se dresse devant elles : les Turcs ne veulent pas travailler avec des déchets ! Ils ne comprennent pas l'intérêt et estiment que c'est une perte de qualité. Après de longues négociations et de preuves de concept, ils finissent par accepter et la production peut enfin commencer !



Serviette Hilana

Depuis le lancement de leur production de paréos, elles ont utilisé 1 295 kilos de résidus de cotons pour produire ces foutas.


Aujourd'hui leurs meilleurs clients sont des hôtels pour des raisons écologiques et économiques. En effet, un lave-linge peut contenir plus de serviettes Hilana, car elles sont plus compactes, donc moins d'argent dépensé. Cet argument écologique fonctionne notamment très bien dans le nord du Chili à San Pedro d'Atacama, puisque la région connaît de véritables problèmes de sécheresse.


Leur crédo est désormais : "Be a Change Maker", en designant des articles de mode eco-friendly.


La Palma Eco Beachwear


Après ce premier challenge, Pia et Francisca décident de s'attaquer à un deuxième challenge: réaliser des maillots de bain et vêtements à partir de bouteilles en plastique recyclées. C'est ainsi que naît leur seconde marque La Palma Eco BeachWear en 2018.

Lors d'un séjour en Colombie, Pia découvre un recycleur de plastique, qui est le seul recycleur de plastique en Amérique du Sud à recycler les bouteilles pour les transformer en fibres.


Maillot de bain La Palma Eco Beachwear

Naît alors leur première collection de maillots de bain masculin, qui a permis de recycler 1 962 kg de bouteilles plastique.


En parallèle, elles fabriquent leurs premiers vêtements hors maillots, comme des polos. Elles créent notamment leur premier modèle pour des uniformes d'entreprise.


Pour augmenter leur volume de production et baisser leurs coûts, elles souhaiteraient s'allier avec d'autres marques de textile recyclé pour mutualiser les commandes de fibres recyclées auprès de leur fournisseur colombien. Malheureusement, aujourd'hui c'est difficile d'embarquer d'autres marques avec elles. Les différents acteurs du marché sont encore méfiants et estiment que des concurrents ne peuvent pas travailler main dans la main.



Ouverture à l'international


Aujourd'hui, le principal challenge des deux associées est de s'exporter en Europe pour palier au problème de saisonnalité du marché chilien. Elles s'exportent déjà aux Etats-Unis, et sont en train de nouer un partenariat avec Amazon en Europe pour y vendre leurs produits.



Un grand merci Pia et Francisca pour votre accueil !



ILS NOUS SOUTIENNENT


24 vues0 commentaire
bottom of page